logo

FX.co ★ La BCE fait face à nouveau à des défis

La BCE fait face à nouveau à des défis

La Banque centrale européenne (BCE) pourrait rencontrer des difficultés à ramener l'inflation à 2%, ce qui compromettrait les espoirs de réduction durable des taux d'intérêt. Pour ramener la croissance des prix à la consommation au niveau cible fixé pour la fin de l'année prochaine, la BCE estime que la croissance de la productivité doit s'accompagner d'une diminution des salaires des travailleurs et des bénéfices des entreprises. Comment y parvenir reste inconnu, surtout dans un contexte de chocs géopolitiques persistants.

Une main-d'œuvre plus productive est peu susceptible de se contenter de salaires plus bas, bien que cela réduise le coût par unité de production, exerçant ainsi une pression à la baisse sur l'inflation.

La BCE fait face à nouveau à des défis

Si un tel scénario n'est pas au moins partiellement réalisé, les plans sous-jacents à la politique de la BCE pourraient être en danger. Les analystes pensent actuellement que les responsables reprendront les baisses de taux seulement à l'automne de cette année après une pause qui devrait être prise demain lors de la prochaine réunion de la BCE.

La BCE compte désormais fortement sur la croissance de la productivité, qui a beaucoup souffert au cours du premier semestre de l'année et reste un aspect problématique de l'économie de la région. Si cela ne se produit pas—si ce n'est pas juste un ralentissement cyclique de la productivité mais quelque chose de plus structurel—cela aura également des implications importantes pour l'inflation.

Certains analystes prédisent que la productivité du travail augmentera d'environ 1% en 2025 et 2026, plus rapidement que la croissance moyenne de 0,6% au cours des deux décennies précédant la pandémie de coronavirus. Il est à noter que cet indicateur a baissé d'environ 1% l'année dernière et de 0,6% au premier trimestre de cette année. Une explication populaire est que les pénuries de main-d'œuvre ont incité de nombreuses entreprises à conserver leurs employés malgré une croissance économique morose.

De nombreux économistes s'attendent toujours à moins de pression désinflationniste de la part de la croissance de la productivité que ne le fait la BCE. L'argument principal est l'absence d'un cycle de réduction plus profond de la main-d'œuvre et du personnel. Il faut également garder à l'esprit qu'il n'y a aucune garantie que les autres facteurs d'inflation surveillés par les responsables se comporteront comme prévu.

En ce qui concerne la réunion de la BCE de demain, les responsables devraient probablement laisser les taux à 3.75% après la première baisse en juin. La prochaine réunion en septembre est perçue par les marchés comme le moment le plus probable pour une autre baisse, car les responsables disposeront alors de nouvelles données sur l'inflation, le marché du travail et l'économie.

Concernant la situation technique actuelle de l'EUR/USD, les acheteurs doivent maintenant réfléchir à la manière d'atteindre le niveau de 1.0920. Ce n'est qu'à cette condition qu'il sera possible de viser un test de 1.0940. De là, il est possible de monter à 1.0960, mais il sera très difficile de le faire sans le soutien des principaux acteurs. Le plus grand objectif sera le maximum de 1.0980. En cas de baisse de l'instrument de trading, je m'attends à des actions significatives des grands acheteurs autour de 1.0885. Si personne n'y est présent, il serait bon d'attendre une mise à jour minimale à 1.0865 ou d'ouvrir des positions longues à partir de 1.0840.

*L'analyse de marché présentée est de nature informative et n'est pas une incitation à effectuer une transaction
Go to the articles list Go to this author's articles Open trading account