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FX.co ★ Euro : hausse ou baisse ? Les décisions de la BCE le basculent sans cesse

Euro : hausse ou baisse ? Les décisions de la BCE le basculent sans cesse

Euro : hausse ou baisse ? Les décisions de la BCE le basculent sans cesse

Après la réunion du régulateur européen, au cours de laquelle des questions de politique monétaire ont été abordées, l'euro s'est fortement effondré. La monnaie européenne fait une tentative pour sortir de ce trou, et ses efforts ont été récompensés. Cependant, il est trop tôt pour parler d'une reprise confiante de l'euro.

La réunion de la BCE qui s'est tenue jeudi soir 14 avril n'a pas été à la hauteur des espoirs bellicistes du marché concernant le régulateur. À la suite de la réunion, ce dernier non seulement n'a pas soutenu la monnaie européenne, mais l'a aussi en partie «noyée». Les décisions prises par la BCE ont fait fortement chuter la monnaie nationale, qui a fini par atteindre de nouveaux plus bas depuis avril 2020. Jeudi soir, l'euro s'est affaissé à 1,0778, alarmant ainsi les marchés. Plus tard, cependant, la monnaie unique a entamé une ascension accentuée, surmontant la résistance des facteurs négatifs. Vendredi matin 15 avril, l'EUR/USD a atteint 1,0805, poursuivant progressivement sa hausse.

Euro : hausse ou baisse ? Les décisions de la BCE le basculent sans cesse

La Banque centrale européenne, comme prévu, a maintenu le taux de base sur les dépôts inchangé (au niveau de -0,50%). Le taux d'intérêt sur les principales opérations de refinancement et le taux d'intérêt sur le crédit de marge sont également restés inchangés, au niveau de 0,00 % et 0,25 %, respectivement. Le régulateur européen a décidé de « ne pas réveiller le lion endormi », craignant d'éventuels problèmes économiques, il a donc laissé la politique monétaire actuelle inchangée. Le régulateur européen a décidé de « ne pas réveiller le lion endormi », craignant d'éventuels problèmes économiques, il a donc décidé de poursuivre l'ancienne politique monétaire. La seule chose que le régulateur a l'intention de combattre est l'inflation en hausse constante, de sorte qu'une réduction des programmes de relance est attendue dans les mois à venir.

Après la réunion de la BCE, les acteurs du marché se sont concentrés sur les commentaires concernant les plans futurs du régulateur et ont été déçus par leur mollesse. Beaucoup pensent que par rapport aux autres banques centrales, la BCE est perdante en refusant de se resserrer. Rappelons que la Fed se prépare à réduire le programme d'assouplissement quantitatif (QE) et à augmenter le taux de 50 points de base à la fois. La Banque du Canada et la Banque de réserve de Nouvelle-Zélande ont également introduit des mesures similaires. La Banque d'Angleterre a ramené les taux d'intérêt aux niveaux d'avant la pandémie. Dans ce contexte, la BCE semble trop lente, mais le temps dira lequel des régulateurs aura le plus de succès.

Lors d'une conférence de presse qui a eu lieu après la réunion du régulateur, la présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, a annoncé les risques accrus d'une hausse de l'inflation dans la zone euro. Les représentants de la BCE ont confirmé la réduction du programme de QE au troisième trimestre de cette année. Ils prévoient de réduire les achats d'obligations dans le cadre de leur propre programme d'achat d'actifs à 30 milliards d'euros en mai et 20 milliards d'euros en juin. Selon Christine Lagarde, la situation géopolitique actuelle a un impact extrêmement négatif sur l'économie européenne. Sa dynamique dépend largement de l'évolution du conflit russo-ukrainien et de l'impact des sanctions anti-russes. Ces facteurs, conjugués à une inflation galopante dans la zone euro, créent un mélange explosif qui peut « miner » l'euro. Christine Lagarde a également noté que l'inflation restera élevée dans les mois à venir.

La réaction du marché aux déclarations du régulateur européen s'est avérée, comme on pouvait s'y attendre, négative. La chute de la devise européenne a entraîné une forte baisse du rendement des obligations de la zone euro. Quant au rendement des obligations d'État allemandes à deux ans, il a baissé de 5 pb en un jour. Pour de nombreux analystes, une éventuelle récession dans la zone euro devient le scénario de référence. Cependant, l'ampleur et la durée de cette récession dépendent largement de nouvelles sanctions anti-russes. Dans le même temps, le risque d'un embargo énergétique complet susceptible de plonger l'économie européenne dans le chaos, s'accroît.

Au cours des prochaines semaines, la BCE se concentrera sur la hausse de l'inflation et les moyens de la surmonter. Le régulateur ajustera sa politique monétaire en fonction de la situation géopolitique liée au conflit russo-ukrainien. Dans ce contexte, de nombreux experts tablent sur une augmentation du taux d'intérêt par la BCE au quatrième trimestre de cette année ou au début de 2023. Dans le même temps, la fin du programme d'achat d'actifs au troisième trimestre 2022 laisse une marge de manœuvre au régulateur et lui permet de remonter le taux directeur. Selon les analystes de la banque ING, la mise en place d'un tel scénario « mettra fin à l'ère des taux d'intérêt négatifs jusqu'à la fin de l'année 2022 ».

*L'analyse de marché présentée est de nature informative et n'est pas une incitation à effectuer une transaction
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