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FX.co ★ EUR/USD. Les séquelles de la session de jeudi sont évidents

EUR/USD. Les séquelles de la session de jeudi sont évidents

Hier, la paire EUR/USD n'a pas réussi à consolider au-dessus du niveau de résistance de 1,1680 (la ligne supérieure de l'indicateur des Bandes de Bollinger sur le graphique journalier). Ceci est très révélateur. Il montre que les acheteurs de la l'EUR/USD sont vulnérables, même dans le contexte de l'affaiblissement général du dollar américain. Il convient de noter que l'élan haussier de jeudi était dû uniquement au déclin de l'indice du dollar américain, lequel a réagi aux données négatives sur la croissance de l'économie du pays dans le troisième trimestre. A son tour, l'euro n'avait pas de raisons de se rétablir.

La croissance de l'inflation allemande en Octobre (qui laisse présager la croissance en octobre de l'inflation paneuropéenne) a été nivelée par les résultats de la réunion de la Banque centrale européenne. Christine Lagarde a maintenu une attitude «dovish» et a réfuté les hypothèses timides de certains experts concernant la réduction prématurée de l'assouplissement quantitatif et une augmentation du taux avant la date prévue (2024). Tous ces facteurs combinés laissent penser que l'euro continuera à évoluer dans le sillage du dollar américain.

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Cependant, les haussiers du dollar sont également dans un état de confusion pour le moment. Comme on le sait déjà, les membres du régulateur américain doivent observer un «régime de silence» pendant 10 jours avant la réunion de la Fed et ne pas s'exprimer en public. Les traders sont donc livrés à eux-mêmes, en tête-à-tête avec une armée d'experts et d'analystes spécialisés. Dans le même temps, les données d'hier sur la croissance du PIB américain ont découragé les acteurs du marché. L'économie américaine a ralenti : en effet, l'indicateur n'a même pas atteint la faible valeur prévue de 2,6 %. Dans le contexte de la propagation du variant delta du coronavirus, le troisième trimestre a été marqué par des problèmes dans les chaînes d'approvisionnement mondiales, une pénurie de matières premières et une pénurie de main-d'œuvre. Dans le même temps, l'activité dans les secteurs de l'industrie et de la consommation a nettement diminué en raison de la hausse des prix de nombreux types de biens. Les revenus réels des Américains ont également baissé de 5,6 %, ce qui est principalement dû à la fin du versement des allocations «covid». Les taux de croissance de la consommation ont également ralenti. Un autre élément du communiqué indique une réduction des exportations de 2,5% dans un contexte d'augmentation des importations de 6,1%.

En réaction à ces chiffres, l'indice du dollar américain a fortement chuté. Cet indicateur a plongé de 93,917 à 93,287 en une heure seulement. Les paires de dollars ont modifié leur configuration en conséquence, reflétant l'affaiblissement général du dollar américain. La paire EUR/USD n'est pas restée à l'écart, actualisant le sommet mensuel (1,1693). Mais malgré la situation favorable, les acheteurs de la paire n'ont pas osé s'attaquer au niveau de 1,17, se limitant à une croissance d'impulsion de 80 points. Pour confirmer leurs intentions, les haussiers de la paire EUR/USD doivent non seulement consolider au-dessus de la barrière de prix de 1,1680, mais aussi s'installer au-dessus du niveau de résistance de 1,1710, qui correspond à la ligne Tenkan-sen sur le graphique hebdomadaire. Ce fait permettra aux acheteurs potentiels de la paire de «croire» en la viabilité d'une nouvelle correction à la hausse.

Cependant, les traders n'ont même pas testé les frontières de la 17ème marque hier. Les doutes des acteurs du marché sur les perspectives de hausse jouent en faveur du dollar américain, bien que les haussiers du dollar eux-mêmes se préparent désormais à la réunion de novembre de la Fed.

Plusieurs experts estiment que l'affaiblissement de la croissance économique aux États-Unis est temporaire - la reprise économique devrait s'accélérer au quatrième trimestre de cette année, ainsi qu'au cours des deux premiers trimestres de l'année prochaine. Mais il ne s'agit là que de l'opinion de certains experts, alors que nous ne pourrons connaître la position de la Fed sur cette question que mercredi prochain, lorsque les résultats de la réunion de novembre de la Fed seront annoncés.

On suppose que le régulateur américain ne renoncera pas à ses intentions de commencer à réduire l'assouplissement quantitatif en novembre. Cet événement a déjà été largement annoncé, y compris par Jerome Powell. Cependant, les perspectives futures de resserrement de la politique monétaire sont une question ouverte. On peut rappeler que les «appétits» du marché se sont accrus au cours des derniers mois : si durant l'été, les traders n'admettaient qu'une probabilité hypothétique d'une hausse des taux fin 2022, puis dans la deuxième quinzaine d'octobre (avant la publication des données sur la croissance du PIB), les attentes hawkish ont considérablement augmenté. Les acteurs du marché s'attendent à une hausse des taux de 25 points de base en juillet et à une deuxième hausse à la fin de l'année prochaine. Des hypothèses aussi audacieuses sont dues au fait que la croissance de l'inflation américaine n'est pas temporaire (contrairement aux déclarations contraires de la Fed), ce qui signifie que le régulateur devra stopper la dynamique inflationniste en resserrant sa politique monétaire.

La spéculation sur ce sujet ne s'est pas arrêtée après le communiqué d'hier. Le marché continue de penser que le ralentissement économique du troisième trimestre est temporaire. Par conséquent, l'indice du dollar américain a ralenti sa baisse aujourd'hui, et la paire EUR/USD s'est retirée de ses sommets gagnés. La publication d'hier sur le marché du travail a également apporté un soutien indirect au dollar américain. Le taux de croissance des nouvelles demandes d'allocations de chômage aux États-Unis a baissé à son plus bas niveau en 19 mois (281 mille). Tout ceci suggère qu'il est trop tôt pour abandonner la monnaie américaine.

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Sur le plan technique, la paire EUR/USD n'a pas réussi à consolider au-dessus de la ligne supérieure de l'indicateur des bandes de Bollinger sur le graphique D1. Dans le même temps, une consolidation au-dessus du niveau de 1,1680 est une condition préalable à la poursuite de la croissance dans la zone de 1,17. Par conséquent, il est extrêmement risqué d'ouvrir des positions longues sur cette paire en ce moment. Si nous considérons le trading à moyen terme (et encore plus à long terme), alors les positions courtes restent une priorité. Le premier objectif de la baisse est la marque de 1,1635, où les lignes Tenkan-sen et Kijun-sen se rejoignent sur le graphique journalier. L'objectif principal actuel est le niveau de 1,1600 (la ligne moyenne des bandes de Bollinger sur la même échelle de temps).

*L'analyse de marché présentée est de nature informative et n'est pas une incitation à effectuer une transaction
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