logo

FX.co ★ La Banque du Canada réduit l'achat d'obligations, mais la BCE et la Fed sont peu susceptibles de suivre. Aperçu pour USD, EUR et GBP

La Banque du Canada réduit l'achat d'obligations, mais la BCE et la Fed sont peu susceptibles de suivre. Aperçu pour USD, EUR et GBP

Comme prévu, la Banque du Canada a annoncé une réduction des achats d'actifs à 3 milliards de dollars par semaine, ce qui traduit les progrès de la reprise économique dans le pays. La baisse du volume des émissions correspond également à une réduction des émissions d'obligations. Dans le budget publié précédemment, il a été annoncé que l'émission d'obligations passera de 374 milliards de dollars canadiens à 286 milliards de dollars canadiens. La Banque du Canada détient actuellement 40% de l'émission d'obligations.

En outre, la prévision des taux a été décalée d'au moins six mois, ce qui signifie que la Banque du Canada s'attend à ce que les conditions d'une hausse des taux soient réunies dans la deuxième moitié de 2022, par rapport à la prévision précédente « jusqu'en 2023 ». Par conséquent, la Banque du Canada a été la première à constater la formation des conditions de normalisation des taux de la part des grandes banques, et maintenant, la principale question est de savoir si elle sera soutenue par d'autres grandes banques. Aujourd'hui, la BCE tiendra sa réunion, tandis que la Fed se réunira la semaine prochaine.

Jusqu'à présent, les attentes du marché à propos de la Fed sont les suivantes. La réduction effective de l'AQ commencera en janvier 2022, et la première hausse de taux aura lieu au 1er semestre 2023. Les analystes des grandes banques adhèrent approximativement à ces conditions, et la marge d'opinion est plus ou moins de quelques mois.

La Banque du Canada réduit l'achat d'obligations, mais la BCE et la Fed sont peu susceptibles de suivre. Aperçu pour USD, EUR et GBP

Ici, l'objectif principal est d'atteindre un rendement de 2% pour les obligations américaines à 10 ans. Si cette limite est franchie, il sera possible de dire que les conditions d'une hausse des taux de la Fed sont presque réunies. Jeudi matin, le rendement était juste au-dessus de 1,5%. La décision de la BoC a entraîné une augmentation de l'écart de rendement en faveur du dollar canadien, ce qui a maintenant de fortes chances de se traduire par un renforcement de la devise.

EUR/USD

La réunion de la BCE d'aujourd'hui devrait être calme. La Banque centrale s'abstiendra à la fois de modifier la politique monétaire et, très probablement, de réviser les prévisions économiques. Selon les résultats des sondages, Bloomberg prédit que les premiers changements significatifs sont prévus pour le mois de juin, la réunion d'aujourd'hui sera donc dénue d'intérêt.

Le conseil des gouverneurs de la BCE n'a pas de stratégie unique. Les pays du sud veulent que l'assouplissement quantitatif soit maintenu, car ils ont une énorme dette accumulée. Pendant ce temps, les pays du nord, menés par la Bundesbank, ont une opinion opposée et appellent à la réduction des programmes d'achat dès que possible.

L'attention principale sera clairement portée sur la conférence de presse de Christine Lagarde, car les questions sur l'évolution du PIB, les prévisions du marché du travail, ainsi que les paramètres de la politique à venir, seront inévitables. Dans ce cas, l'euro peut soit baisser, soit rester dans la fourchette en fonction des réponses. Cette dernière option est plus probable. La limite supérieure de la fourchette se situe approximativement au niveau de 1,21, tandis que la limite inférieure se situe à 1,1920/40. La sortie de la fourchette n'est possible qu'en cas de surprise de la BCE.

GBP/USD

La Banque d'Angleterre tiendra sa réunion exactement deux semaines plus tard. Toutes les grandes banques réagiront d'une manière ou d'une autre à la croissance mondiale des rendements. Les facteurs internes sont favorables pour au moins annoncer un changement du calendrier de normalisation de la politique, à l'instar de la Banque du Canada.

Le rapport sur le marché du travail pour le mois de mars s'est révélé positif. Le taux de chômage a baissé à 4,9%, ce qui est meilleur que les prévisions, mais le plus impressionnant est le taux de croissance des salaires moyens, qui ont déjà dépassé le niveau d'avant la crise. On peut noter que des salaires élevés reflètent une inflation élevée, et la hausse de l'inflation rapproche également le moment des hausses de taux.

La Banque du Canada réduit l'achat d'obligations, mais la BCE et la Fed sont peu susceptibles de suivre. Aperçu pour USD, EUR et GBP

En mars, l'indice de base des prix à la consommation est resté au même niveau de 1,1% en glissement annuel, mais la croissance des prix à la production a nettement augmenté. On peut donc s'attendre à ce que l'effet de la transition vers le secteur de la consommation se fasse sentir prochainement, à savoir dans un ou deux mois. Dans le même temps, les taux de vaccination restent élevés, malgré les problèmes avec AstraZeneca. La feuille de route de B. Johnson sera mise en œuvre, la CE ayant accepté un délai supplémentaire d'un mois pour régler la question de l'Irlande du Nord dans le cadre du processus de Brexit.

Techniquement, la livre sterling a une chance de poursuivre sa progression. Le niveau de résistance le plus proche de 1,40 a résisté à la première tentative, donc la deuxième tentative se prépare. L'objectif est le sommet de 1,4220.

*L'analyse de marché présentée est de nature informative et n'est pas une incitation à effectuer une transaction
Go to the articles list Go to this author's articles Open trading account