La livre sterling connaît aujourd'hui une tension extrême associée à une réorganisation politique du gouvernement britannique.
Dans la matinée, il est devenu clair que la monnaie nationale britannique ne pouvait pas aller loin de ses valeurs minimales pour le mois en cours et, après un recul à court terme, a recommencé à les tester. Dans le même temps, même stratégiquement important pour la livre sterling, un affaiblissement sérieux du dollar américain n'a pratiquement pas soutenu les «britanniques».
La pression est venue après les déclarations du Premier ministre britannique selon lesquelles les autorités ont l'intention de faire des coûts d'investissement deux fois supérieurs au niveau actuel. Selon Boris Johnson, il ne peut être question de revenir à un régime d'épargne, puisque l'État devrait mettre tous ses efforts pour surmonter rapidement la crise qui s'est produite dans le contexte de la pandémie de COVID-19.
Pour appuyer les propos de Johnson, le ministre de l'Intérieur du pays a déclaré hier que les autorités seraient prêtes mardi à présenter une nouvelle liste de dépenses d'infrastructure.
Rappelons que la livre a réagi de façon assez positive aux nouvelles concernant l'augmentation des dépenses d'infrastructure au Royaume-Uni. Cependant, maintenant la question se pose également d'un accord commercial avec l'UE, qui pourrait changer l'humeur de la livre. Cette semaine, l'attention des investisseurs se concentre précisément sur les négociations de l'État avec l'Union européenne concernant le commerce, qui ne peuvent en aucune façon aboutir à une conclusion logique en raison de la présence d'un grand nombre de désaccords.
Pendant ce temps, si le consensus est toujours atteint, la livre se renforcera bien, mais pour l'instant, elle subit des pertes par rapport au dollar américain déjà faible.
Le taux de change du matin était de 1,2324 dollar la livre. Rappelons que la monnaie nationale américaine a sérieusement pesé sur les craintes de la deuxième vague de la pandémie, comme en témoigne l'augmentation significative du nombre d'infections aux États-Unis d'Amérique.
La livre a également réduit sa position face à la monnaie unique européenne. Le niveau actuel est d'environ 91,20 pence pour un euro, ce qui indique une baisse de 0,3%. C'est devenu le minimum depuis fin mars de cette année.
D'une manière ou d'une autre, mais jusqu'à ce qu'un point soit atteint dans l'accord commercial entre le Royaume-Uni et l'UE, ce facteur continuera à influencer le niveau de la monnaie. Et les conflits internes croissants au sein du gouvernement ne font qu'aggraver la situation.