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FX.co ★ Le pétrole a tendu la main au billet vert

Le pétrole a tendu la main au billet vert

 Le pétrole a tendu la main au billet vert

L'attaque de drones contre les installations pétrolières de l'Arabie saoudite, qui a privé le marché d'environ 5 à 6% de l'offre mondiale d'or noir, a non seulement contribué à la hausse des prix du pétrole, mais a également soutenu le billet vert.

Théoriquement, une augmentation du prix des matières premières entraîne une augmentation du prix de l'essence et des dépenses américaines à ces fins, ce qui réduit la consommation d'autres biens et services aux États-Unis. Parallèlement, l'inflation s'accélère dans le pays, ce qui, dans des conditions de croissance stable du PIB et de vigueur du marché du travail, peut contraindre la Réserve fédérale à ne pas augmenter le taux d'intérêt ou du moins à refuser de le réduire.

Cependant, la Fed considère la flambée des prix du pétrole comme un phénomène temporaire et est prête à tolérer une inflation supérieure à l'objectif de 2% pendant les périodes d'expansion économique. En outre, l'attaque contre le secteur manufacturier en Arabie saoudite peut être considérée comme un des risques internationaux, ce qui constituera un autre argument des «pigeons» lors de la réunion du FOMC en septembre.

Il convient de noter que les États-Unis sont maintenant moins sensibles à l'impact négatif de la croissance des cours du petrole Brent et WTI que dans les années 1970, lorsque la situation haussière du marché pétrolier avait provoqué une récession dans le pays. L'Amérique étant actuellement un exportateur d'or noir, les prix élevés des matières premières sont moins pénibles pour elle que pour la zone euro, le Moyen Empire et le Japon. Apparemment, ce sont les risques d'une divergence accrue dans la croissance économique des États-Unis et d'autres pays qui obligent les investisseurs à acheter des billets verts.

Pendant ce temps, il ne reste qu'une journée avant l'annonce des résultats de la prochaine réunion de la Réserve fédérale. Le régulateur devrait abaisser le taux d'intérêt de 0,25% à 2,00%. Cette décision a déjà été largement prise en compte dans le taux de change du dollar américain. Si la direction de la Fed ne faisait pas de déclarations dures, le dollar après une baisse à court terme devrait reprendre sa croissance, tout en demeurant un actif refuge dans le contexte des guerres commerciales.

Si la Fed annonçait son intention d'assouplir encore sa politique monétaire, le billet vert pourrait s'affaiblir fortement. À cet égard, la Banque centrale américaine dispose de beaucoup plus de marge de manœuvre que ses collègues, y compris la BCE.

*L'analyse de marché présentée est de nature informative et n'est pas une incitation à effectuer une transaction
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