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Trois vecteurs qui orientent le marché du pétrole

Trois vecteurs qui orientent le marché du pétrole

Selon les estimations des analystes, au cours du second semestre 2019, trois facteurs entreront en vigueur sur le marché pétrolier. Ce sont eux qui détermineront la demande de l'or noir, estiment les experts. Auparavant, les moteurs de la croissance étaient les sanctions américaines contre le secteur pétrolier iranien, les tensions croissantes dans le golfe Persique et la menace de récession dans l'économie mondiale. Les participants au marché doivent maintenant faire attention à autre chose.

1) Relations commerciales entre les États-Unis et la Chine

Les experts considèrent les progrès actuels dans les négociations des deux superpuissances comme le principal moteur des prix du pétrole. Le développement de ce conflit commercial a un impact significatif sur l'humeur et les perspectives du marché, estiment les experts. Ils pensent également que même un soupçon d'amélioration ou d'aggravation des relations commerciales entre les États-Unis et la Chine peut changer l'orientation des prix du pétrole. Dans le même temps, les analystes estiment qu'il ne faut pas espérer une résolution rapide du conflit. Cependant, les résultats des négociations deviendront le facteur le plus important pour déterminer le sentiment économique mondial et prévoir la demande de matières premières.En cas de règlement du conflit commercial en 2019, il faudra s'attendre à une augmentation du coût de l'or noir. La hausse des prix du pétrole sera un signe positif pour l'économie mondiale et la demande en énergie, estiment les experts.

2) Production mondiale de pétrole et exportations américaines

Après avoir analysé les informations récentes fournies par la Energy Information Administration (EIA), les experts ont reconnu que l'industrie pétrolière américaine était le deuxième moteur des prix des produits de base. Selon le rapport de l'EIE pour le 27 juin de cette année, les États-Unis ont réalisé des exportations de pétrole record de 9,4 millions de barils par jour et une réduction des réserves de 12,8 millions de barils. Les États-Unis continuent de produire activement du pétrole et, si leurs réserves recommencent à augmenter, les prix baisseront. Les autorités américaines sont perplexes face à l'amélioration de l'infrastructure pétrolière, y compris du réseau de pipelines. Cela contribuera à minimiser les coûts de pompage de grandes quantités de pétrole vers les raffineries et les terminaux d'exportation. Selon le rapport de l'EIA, le talon d'Achille de l'industrie pétrolière américaine est une charge de raffinerie relativement faible. Cet indicateur est très important pour les acteurs du marché et mérite une attention particulière au second semestre 2019. Si les raffineries américaines ne fonctionnent pas à pleine capacité, cela signifie qu'elles s'attendent à une diminution de la demande de carburant ou elles ne disposent pas de certaines qualités de pétrole nécessaires à la production de produits à des prix abordables.

3) OPEP et producteurs de pétrole indépendants

Les experts considèrent que les actions de l'OPEP sont le troisième vecteur qui vont orienter le marché pétrolier au cours des six prochains mois. En début de semaine prochaine, les 1er et 2 juillet, une réunion des pays du cartel est attendue. Selon ses résultats, on verra clairement ce à quoi s'attendre des plus grands producteurs de pétrole du monde au second semestre. Les sanctions américaines contre le Venezuela et l'Iran ont réduit la production totale de l'OPEP de plusieurs fois. Cependant, l'évolution de la situation dépend d'autres grands producteurs de pétrole, tels que l'Arabie saoudite et l'Iraq.

L'Arabie saoudite produit toujours moins que son quota, mais elle est en mesure d'augmenter sa production au second semestre de 2019. Aramco, la compagnie pétrolière nationale, a récemment accepté de fournir une quantité importante de matières premières aux raffineries sud-coréennes. Elle prévoit également d'étendre ses activités en Inde. Les analystes estiment que si le royaume augmente la production et les exportations pour répondre aux besoins de ces consommateurs, les prix du pétrole pourraient baisser. L'Iraq continue également de dépasser son quota et cherche à accroître sa production de pétrole. Les experts recommandent aux acteurs du marché de surveiller de près la production en Irak. Bagdad utilisera toutes les opportunités pour augmenter sa production et ses exportations, quelle que soit la décision des pays du cartel.

En ce qui concerne la Russie, la situation est ici beaucoup plus favorable: le pays est prêt à reconduire l'accord en cours. La raison en était aussi le récent incident avec le pompage de pétrole «sale» à travers le pipeline Drujba. À cet égard, la Fédération de Russie a dû réduire considérablement sa propre production. Cependant, dès que la Russie aura réglé ce problème, elle cherchera tout moyen d'accroître la production, même en contournant l'accord avec l'OPEP +. Les experts rappellent que la croissance de la production de pétrole dans la Fédération de Russie pourrait exercer une pression sur les prix au second semestre de 2019.

*L'analyse de marché présentée est de nature informative et n'est pas une incitation à effectuer une transaction
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