La correction attendue pour le dollar reste inaboutie, car les faibles signes de son début n'ont mené nulle part. Le dollar a recommencé à croître activement. La raison de ce développement est une série de déclarations de représentants de la Federal Reserve suggérant qu'il n'est pas nécessaire de maintenir le rythme actuel des baisses de taux. Au contraire, ils ont même laissé entendre qu'ils pourraient ralentir les réductions, suggérant une pause potentielle. Cela signifie qu'à la fin de l'année, la banque centrale américaine pourrait ne réduire les taux qu'une seule fois au lieu de deux comme anticipé précédemment. Sans surprise, cela a alimenté la hausse du dollar.
Aujourd'hui, c'est au tour des représentants de la Banque Centrale Européenne (BCE) de faire des déclarations concernant la politique monétaire. Il y a une forte probabilité que l'euro connaisse un rebond, marquant potentiellement le début de la tant attendue correction. Au cours des trois derniers mois, la BCE a réduit le taux de refinancement de 85 points de base au total — une réduction significative. Beaucoup s'attendaient à ce que la réunion récente du Conseil des gouverneurs de la BCE ne change pas les taux, ce qui semblait assez raisonnable. Après un assouplissement monétaire aussi actif et une baisse de l'inflation en dessous de 2,0 %, la BCE pourrait choisir de faire une pause et d'observer les développements futurs.
Cette situation pourrait mener à un scénario où, même si la Fed ralentit son rythme d'assouplissement monétaire, elle continue de baisser les taux d'intérêt tandis que la BCE prend au moins une courte pause, maintenant ainsi les taux stables. Cela suffirait pour que l'euro se renforce. Ainsi, la deuxième tentative de correction pourrait réussir.