La monnaie unique a réussi à sortir de la phase plate dans laquelle elle se trouvait depuis près de deux semaines. Cela malgré les données extrêmement faibles des ventes au détail de la zone euro, qui ont chuté de 1,0 %, alors qu'une baisse de -0,3 % était attendue. Ainsi, l'activité des consommateurs en Europe continue de décliner, et elle est le principal moteur de la croissance économique.
Apparemment, l'euro avait deux raisons de monter. Premièrement, en prévision des données sur l'emploi aux États-Unis. Deuxièmement, la réunion d'aujourd'hui de la Banque centrale européenne.
En ce qui concerne l'emploi, les données sont ressorties meilleures que prévu mais restent relativement faibles. L'emploi dans le secteur privé a augmenté de 140 000 emplois en février, ce qui est nettement plus que les 90 000 prévus, mais pour maintenir la stabilité du marché du travail, l'emploi moyen mensuel devrait augmenter de 250 000. Alors que, sur les sept derniers mois, le meilleur résultat a été enregistré en décembre lorsque l'emploi a augmenté d'environ 150 000. Ainsi, la situation sur le marché du travail aux États-Unis n'est pas trop optimiste. Étant donné que les données américaines sont bien plus importantes pour les marchés que toutes les autres, parfois même prises ensemble, il n'est pas surprenant que le dollar ait baissé, malgré les données faibles de la zone euro.
La réunion de la BCE est assez intéressante. Nous avons remarqué que les principaux médias n'ont pas mis en avant un événement aussi important. En partie parce que les résultats de la réunion sont déjà préétablis. Naturellement, les taux d'intérêt resteront inchangés. Cependant, une conférence de presse de Lagarde suivra, et elle pourrait indiquer le calendrier approximatif du début du processus d'assouplissement monétaire. Il est tout à fait possible que les taux soient abaissés ce printemps. Ainsi, la première baisse de taux aura lieu dans seulement un mois et demi. Cela pourrait exercer une pression significative sur la monnaie unique. Et il est tout à fait possible qu'à la fin de la journée de trading, le marché revienne à la même fourchette dans laquelle il se trouvait depuis près de deux semaines jusqu'à hier.
L'EUR/USD, après avoir quitté la fourchette de côté de 1.0800/1.0850, a augmenté le volume des positions longues, ce qui a entraîné un momentum haussier. En conséquence, le cours a dépassé le niveau de 1.0900.
Sur le graphique de 4 heures, le RSI a atteint la zone de surachat, indiquant l'état surévalué de l'instrument de trading, ce qui est indicatif de mouvements de prix à court terme.
Sur le même graphique, les MAs de l'Alligator sont orientées à la hausse, ce qui indique un cycle haussier.
PerspectiveDans cette situation, l'information et le contexte économique jouent un rôle crucial sur le marché. Pour cette raison, l'analyse technique peut temporairement s'écarter de la séquence logique, ce qui indique que l'euro pourrait augmenter davantage.
En termes d'analyse d'indicateurs complexes, un mouvement ascendant est probable à court terme et en intraday, ce qui est conforme à une évolution des prix vers le niveau de 1.0900.