Aperçu pour la paire GBP/USD. Le 3 novembre. La France a changé d'avis sur le développement d'un «conflit de poissons» avec le Royaume-Uni

Graphique en 4 heures

Détails techniques :

Canal de régression linéaire supérieur : direction - baissière.

Canal de régression linéaire inférieur : direction - haussière.

Moyenne mobile (20, lissée) - baissière.

La paire de devises GBP/USD a continué son mouvement à la baisse mardi, contrairement à la paire EUR/USD. Ainsi, nous voulons encore une fois attirer l'attention des traders sur le fait que ces deux paires de devises majeures continuent à se négocier différemment, ce qui se produit très rarement. Au cours du mois précédent, le prix de la livre britannique a été en hausse active contre le dollar, alors que la devise européenne stagnait, dans de pathétiques tentatives d'ajustement. La semaine dernière, la livre a été en baisse active, alors que l'euro n'a pas pu se décider sur la direction à suivre. Ainsi, plusieurs facteurs fondamentaux continuent à agir sur la paire. C'est la seule conclusion que l'on peut tirer. Cependant, il est très difficile de dire quels facteurs influencent différemment la livre et l'euro. Tout simplement parce qu'il n'y a pas actuellement de sujets brûlants et importants sans ambiguïté qui pourraient avec une probabilité absolue affecter l'humeur des traders. Il y a eu beaucoup de choses intéressantes aux États-Unis ces derniers temps. En commençant par la menace d'un «défaut technique» du pays, en terminant par la volonté de Joe Biden de dépenser environ 5 mille milliards de dollars pour les infrastructures et les besoins sociaux, projet qui reste bloqué au Sénat. Il y a également eu des informations sur un nouvel impôt sur les sociétés, un nouvel impôt sur les crypto-monnaies, le retrait de l'armée américaine d'Afghanistan après 20 ans de présence dans ce pays. Et au Royaume-Uni, il y avait encore plus intéressant à signaler. Depuis 2016, la Grande-Bretagne vit dans un état de fond fondamental extrêmement fort, important et constamment. Récemment, Londres a dû faire face à une nouvelle épidémie de «coronavirus» (bien que toute la population adulte ait déjà été vaccinée), avec une nouvelle incompréhension de la part de l'Union européenne concernant le Brexit et le protocole sur la frontière avec l'Irlande du Nord. Et en début de semaine, on a appris qu'il y avait un conflit entre la Grande-Bretagne et la France. À savoir, sur la «question du poisson», qui a été une «pierre d'achoppement» au stade des négociations sur un accord commercial l'année dernière. Et en ce moment, la livre sterling est en baisse. On pourrait en conclure que c'est à cause de la tension dans les relations avec la France. Seulement, la France a clairement indiqué hier qu'elle n'accepterait aucune sanction contre le Royaume-Uni.

Paris a fait marche arrière très rapidement.

Comme nous l'avons écrit dans le dernier article, Londres et Paris se sont échangés des accusations et ont menacé de prendre des mesures si la partie adverse ne faisait pas marche arrière. Il s'est avéré que Paris a reculé, lui qui, avant-hier, a menacé d'imposer des sanctions contre les navires britanniques dans les eaux et les ports français si Londres ne délivrait pas de licences de pêche à tous les pêcheurs français dans les 48 heures. Or, il s'avère que Londres n'a refusé de délivrer une licence qu'à quelques navires qui avaient des problèmes de documents. Soit Emmanuel Macron n'en a pas été informé, soit il en a été fait état, mais seulement en termes généraux, sans détails. Cependant, lundi, au sommet du G20, il a eu une conversation avec Boris Johnson, après quoi un échange mutuel de menaces a commencé. Londres n'a franchement pas compris pourquoi elle était menacée de sanctions, et a décidé, sans y réfléchir à deux fois, de commencer à menacer de sanctions en réponse. Paris s'est très vite rétracté et, motivant cette décision par la nécessité de donner aux deux parties le temps de discuter de toutes les difficultés qui se sont présentées, a décidé de ne pas imposer de sanctions contre les navires et les marins britanniques.

Il est toutefois peu probable que ce sujet s'arrête là. Il est peu probable que le sujet du «protocole de l'Irlande du Nord» ne soit plus évoqué dans l'Union européenne ou en Grande-Bretagne. Il est peu probable que le sujet du Brexit et de l'accord ne provoque plus jamais de conflits entre Londres et Bruxelles. Ainsi, théoriquement, la livre peut connaître des problèmes de croissance par rapport au dollar chaque fois que de nouveaux problèmes géopolitiques apparaissent. Par ailleurs, depuis un an et demi, c'est le dollar qui connaît de sérieux problèmes de croissance par rapport à la livre. Et tout peut arriver cette semaine puisque deux réunions de banques centrales en même temps auront un impact sur l'humeur des marchés.

La volatilitée moyenne de la paire GBP/USD se situe actuellement à 83 points par jour. Pour la paire, cette valeur peut être considérée «normale». Mercredi, le 4 novembre, nous nous attentions à un mouvement à l'intérieur du canal, limité par les niveaux de 1,3525 et 1,3691. Le renversement haussier de l'indicateur Heiken Ashi signale un début de mouvement correctif.

Les nouveaux de soutien les plus proches :

S1 – 1.3611

Les nouveaux de résistance les plus proches :

R1 – 1.3641

R2 – 1.3672

R3 – 1.3702

Recommandations de trading :

La paire GBP/USD continue à être en dessous de la moyenne mobile sur le graphique de 4 heures, la tendance reste donc baissière. Par conséquent, pour le moment, il est nécessaire de garder les positions courtes ouvertes avec comme cibles les niveaux 1,3611 et 1,3525 jusqu'à ce que l'indicateur Heiken Ashi s'oriente vers le haut. Les positions longues sont à reconsidérer si le prix est fixé au-dessus de la ligne de la moyenne mobile avec les objectifs de 1,3733 et 1,3763, et il faudrait les laisser ouvertes jusqu'à ce que l'indicateur Heiken Ashi s'oriente vers le bas.

Explication des illustrations :

Les canaux de régression linéaires : ils aident à déterminer la tendance actuelle. Si les deux canaux sont orientés dans la même direction à un moment donné, alors la tendance est forte.

La moyenne mobile (établié à 20.0, lissée) : elle détermine la tendance à court terme et la direction dans laquelle il faut négocier.

Les niveaux de Murray : niveaux cibles pour les mouvements et les corrections.

Les niveaux de volatilité (les lignes rouges) : le canal de prix probable dans lequel la paire passera le jour suivant, sur la base des indicateurs de volatilité actuels.

L'indicateur CCI : son entrée dans la zone de survente (inférieure à -250) ou dans la zone de surachat (supérieure à +250) signifie qu'un renversement de tendance dans la direction opposée est proche.