Les négociations avec l'Iran se prolongent. Les prix du pétrole augmentent

L'Iran a déclaré qu'il avait presque parvenu à un accord avec les États-Unis pour lever les sanctions contre tous ses secteurs industriels, ajoutant qu'il restait très peu de temps aux puissances mondiales pour renouveler le traité nucléaire de 2015.

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Saïd Khatibzadeh, n'a pas donné de précisions sur un éventuel assouplissement des restrictions commerciales, qui nuisent à l'économie du pays en empêchant la République islamique d'exporter du pétrole. Selon lui, tant qu'il reste des questions non résolues, la signature de l'accord historique est reportée.

Les marchés pétroliers suivent de près les négociations en cours à Vienne, à la recherche d'indices sur le moment où un membre de l'OPEP pourra reprendre ses ventes de pétrole brut et sur la rapidité avec laquelle Washington lui permettra d'augmenter sa production.

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Selon Saïd Khatibzadeh, il reste encore quelques questions pratiques, politiques, juridiques et techniques. Mais aucune tâche n'a encore été une impasse pour les négociateurs.

Le pétrole brut Brent a augmenté, portant son gain cette année à 42%. Les traders n'ont pas donné d'évaluation de la situation avec le retour du pétrole iranien, car les négociations traînent en longueur.

Les puissances mondiales tentent de relancer l'accord de 2015, que les États-Unis ont abandonné il y a trois ans. Il a limité les activités nucléaires de Téhéran en échange de la levée des sanctions.

A Vienne, Abbas Araghchi - le principal envoyé de l'Iran - a déclaré qu'il y avait pratiquement très peu de chances de se mettre d'accord avant les élections présidentielles, qui auront déjà lieu ce vendredi.

Le président Hassan Rouhani, qui avait signé le traité initial en 2015, doit quitter ses fonctions en août, après avoir effectué deux mandats. Beaucoup s'attendent à ce qu'il soit remplacé par Ebrahim Raissi, un religieux dont on pense qu'il est hostile à l'interaction avec les États-Unis.

Cependant, un porte-parole du gouvernement a déclaré la semaine dernière que la décision d'essayer de faire revivre l'accord avait été prise par le guide suprême, l'Ayatollah Ali Khamenei. Et le départ de Rouhani n'empêchera pas que cela se produise.